▬ Avant Ava'Yorn ;
Naître en plein milieu d'un châtelet, ça vous dit quelque chose ? Non, bien entendu, ce n'est pas courant. Mais c'est ainsi que naquit Sapiens, le 1er Janvier 1975, dernier héritier des Monlufargue, en ancienne famille noble de France, Ducs de France depuis des générations. Alors bien sûr, à cette époque déjà, faire partie d'un duché de France ne représentait presque plus rien, maintenant encore d'ailleurs. Il y a avait tout de même un petit bonus dès la naissance: le patrimoine. Entre leur belle bâtisse, les livres et grimoires par centaine voire par milliers, leur domaine, les arbres centenaires et les différentes babioles dont sa famille était propriétaire. Toujours est-il que ça ne gêna pas grand monde que le petit décide de venir au monde le jour du Nouvel An vu que les fêtes et les réunions amicales n'étaient pas tellement le genre de la famille. Les Monlufargue étaient déjà six avant que Sapiens ne pointe son nez, ses deux parents, Euphiosine de Vaupellône et Ednasse de Monlufargue, ses trois sœurs, Amildée, Asaline, Elyette, et son frère aîné, Andéniste. Vous remarquerez avec quel soin ses parents, qui avaient connu le même destin, choisissaient leur prénoms.

L'une de ses sœurs le prit sous son ail, leurs parents n'étaient pas des plus tendres et affectifs. Grâce à elle, il sut parler latin avant de prononcer son premier mot français par ailleurs, à force de l'entendre lui lire des textes latins où l'on parlait des légendes romaines, de leurs dieux ou des dieux grecs également. Elle lui apprit la lecture dès ses quatre ans, en effet, il s'agissait là d'une des seules distractions que pouvaient avoir les enfants dans cette maisonnée, si ce n'est les caches-caches interminables sur le domaine, et parcourir leur châtelet en long en large et en travers. C'est ainsi qu'il s'intéressa aux légendes nordiques, dont il est toujours particulièrement fana, ainsi qu'aux légendes celtes, aux grands chevaliers de la Table Ronde.

Il entra alors à l'école, en septembre 1981, il n'y étais jamais allé auparavant. Il ne s'y plu pas beaucoup, à son avis, les maîtres étaient bien trop étroits d'esprit et ses contes et légendes n'étaient pas bien accueillis dans son établissement scolaire. Il dû quand même y rester, l'école était obligatoire malheureusement. En 1987, c'était le collège et en 1991, le lycée. Bien qu'il ne soit pas très scolaire, il était tout de même un bon élève car il avait une bonne réflexion. Il se révélait particulièrement doué en latin, et pour cause, il s'agissait pour lui de sa première langue. Il avait à ce point intériorisé le latin qu'il lui arrivait de calquer ses phrases françaises sur le modèle latin. Ce n'est qu'en Terminale qu'il trouva un enseignant avec qui il s'entendit à merveille et qui ne lui semblait pas fermé. Il s'agissait de son Professeur de Philosophie, un certain Yves Lustenberger, qui faisait classe dehors lorsque le temps s'y prêtait et avez qui il entretenait une relation épistolaire. Le jeune Sapiens, alors âgé de 17 ans, trouva en cet homme, non seulement un mentor mais également un premier amour. Aussi platonique que se montra leur relation dans la dernière année du lycée du futur duc, ni l'un ni l'autre n'ignora ce qui se passait entre eux.

Le jeune homme obtint son baccalauréat avec la mention Très Bien et intégra une prestigieuse Classe Préparatoire de Lettres. Il s'installa donc à Paris afin de poursuivre ses études. Il passa deux ans en Classe Préparatoire comme prévu, et réussit à intégrer l'École Normale Supérieure d'Ulm. Il était alors âgé de 20 ans, et cela faisait trois ans qu'il entretenait cette étrange relation avec Lustenberger. C'est à son entrée à l'ENS que ce dernier essaya de se faire muter dans un établissement de la capitale. Il obtient sa mutation en milieu d'année et les deux hommes emménagèrent ensembles. Après trois ans à étudier la philosophie, Sapiens devint lui aussi professeur de lycée et, par hasard, fut assigné au même lycée que son compagnon, il était alors âgé de 23 ans et préparait sa thèse de philosophie. La rumeur circula bien vite que les deux Professeurs de Philosophie de l'établissement étaient des erreurs, des homosexuels. Le scandale coûta leur place aux deux hommes. Yves ne supporta pas l'humiliation et parti vivre en Belgique, quittant son compagnon. Sapiens, lui, fut déshérité par sa famille dès que la nouvelle leur parvint. Il se retrouva alors sans emploi, sans famille, sans ami, sans le sous.

C'est à ce moment, en 2002, à l'âge de 26 ans, que sa vie changea … non pas du tout au tout, bien entendu. Il garda le même caractère, la même curiosité … mais il partie sur les routes, il se mit à voyager dans toute l'Europe. Il se constitua une bibliothèque impressionnante au gré de ses aventures, réunissant des ouvrages anciens et assez précieux dans une seule et unique pièce qu'il avait acquis à Berlin. Il y revenait souvent, chargé de livre, pour y déposer ses trésors. Il vivait au jour le jour, débrouillard contrairement à ce qu'on aurait pu penser à cause de sa naissance noble, il trouvait toujours de quoi gagner un peu de pécule, même si ce n'était pas grand chose à chaque fois.

Cela fait maintenant dix ans qu'il joue le baroudeur cérébral, à la recherche d'ouvrages magnifiques sur les plus belles légendes. Après l'Europe, il part à l'assaut du continent américain. Il est arrivé au Canada en 2012, après avoir passé trois ans aux États-Unis.

▬ Après Ava'Yorn ;

Ce qui avait décidé Sapiens a quitter les États-Unis alors qu'il n'estimait pas avoir vu assez de paysages de ce pas et était sûr d'avoir encore quelques ouvrages à récupérer, bref, ce qui l'avait décidé c'était ces fameuses aurores boréales. Il devait d'ailleurs se dépêcher s'il ne voulait pas les manquer, dès que l'information lui parvint, il quitta le territoire américain pour rejoindre celui des canadiens. Sur la route, il apprit la nouvelle: ces aurores boréales n'étaient pas un phénomène habituel mais annonçait le retour des dragons. Il crut d'abord à une blague de mauvais goût - pourquoi lui faire ainsi une fausse joie ? Mais il croisa le vol d'un dragon sur la route de Yellowknife. Curieux, il aurait bien aimé le suivre, mais après avoir fait la route dans le camion d'un inconnu, il était maintenant à pied et il lui semblait difficile de suivre l'allure d'un dragon en plein vol de la sorte. Il continua donc de tracer sa route vers sa destination. Il entendit parler de la Loi Ava'Yorn.

C'est lors de son arrivé à Yellowknife que sa route croisa celle d'Alburaauch qui lui comptait bien s'exiler loin de « cette engeance inutile et idiote que l'on nomme humanité et qui n'est pas à la hauteur de [son] intelligence ». Le dragon et l'humain nouèrent rapidement contact, appréciant les qualités de chacun. La présence d'Alburaauch permis à Sapiens de se trouver rapidement une place au sein de la ville. Le français et son nouveau compagnon n'élurent cependant pas domicile en ville mais bien à l'extérieur. Car, non seulement, ils décidèrent de se lier par la nouvelle loi, mais, appréciant de trop leurs conversations, ils ne pouvaient imaginer de vivre séparément en réalité. Le mois dernier, Alburaauch emmena Sapiens pour la première fois sur son dos pour voler en direction d'une ancienne cité maïa où il pensait pouvoir trouver des documents intéressants, espérant en faire profiter son ami. En ce moment, les deux amis poursuivent un travail de traduction de tous les ouvrages et documents en latin, et les classes avec plaisir. Afin de subvenir à leurs besoin, Sapiens est actuellement commis de cuisine, après avoir été antiquaire et dealer dans cette ville.

▬ Et en détails ça dit quoi ?
Que peut-on dire de ce cher Sapiens ? Tout d'abord qu'il est sans nul doute l'un des êtres les plus contemplatifs, pacifiques, passionnés et spontanés qu'il vous sera jamais donné de rencontrer. Il n'éprouve que rarement ce sentiment qui lui est presque étranger et qui pourtant semble être familier à bien d'autres personnes, la honte. Nombreux seront ceux qui le qualifieront de personnage fantasque, bien trop imaginatif, à tendance hystérique, de lunatique excentrique qui n'est pas capable de voir la réalité des choses. En réalité, et bien qu'il soit un peu de chacune de ces caractéristiques et s'en amuse par ailleurs – ne nous voilons pas la face, Sapiens est avant tout quelqu'un d'attentif aux petites choses de la vie, qui ne perd jamais de son enthousiasme. Très expressif, il ne dissimule jamais ce qu'il pense, son franc parler est d'ailleurs source de nombreux problèmes. Alors, bien entendu, il est vrai qu'il est parfois un peu distrait ou même têtu également, avec un sens de l'humour bien particuliers qui se rapprocherait aisément du sarcasme ou de l'ironie.

Cependant, ce français porte son prénom à la perfection car il se révèle être quelqu'un de très cérébral et remarquablement intelligent, tout le temps à penser, curieux de nature depuis sa plus tendre enfance, il se révèle être un réel maniaque lorsqu'il s'agit de ses livres et autres documents qu'il estime important, quant il est tout à fait désordonné dans le reste de ces affaires ou même dans son emploi du temps. Il a depuis toujours un esprit indépendant mais il se montre fidèle lorsqu'il s'attache à quelqu'un.

En amour, il se révèle par ailleurs être tout aussi fidèle, décent, voire pudique, et presque romantique … même si, au final, il n'entends pas très bien les choses de l'amour. Vis à vis de la vie de tous les jours, Sapiens est un éternel gourmand, il aime manger et bien qui plus est ! Il également mélomane sur les bords et on le prend souvent à chantonner plus ou moins fort les airs qu'il a en tête. Pour finir, ne comptez pas l'acheter ou l'amadouer avec de la vile monnaie, il est parfaitement – et sans doute un peu trop – désintéressé par le sujet.

► Elle a un pseudo ? Nienna
► Elle a combien d'hivers ? 19
► Elle a connu le forum comment ? Pub RPG Design je crois bien ...
► Elle a un petit avis sur AY ? Le contexte est très intéressant, pour sûr !
► Elle a quelque chose à ajouter ? Bananaphone !

Bienvenue dans le groupe Rastaban ; tu es donc de ces personnes qui se sont rapidement liés aux dragons et veulent leur bien en tout et pour tout. C'est un vrai travail mais tu te sens concerné(e) et tu ne laisseras aucun d'entre eux dans l'embarras. De même, tu te sens impliqué(e) par l'intégration des créatures dans notre société et ton rêve au fond, c'est bien de pouvoir vivre longtemps et en paix avec ton Dragon !

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