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 Jack Silverstone

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Jack Silverstone
Sociopathe en cavale

Jack Silverstone

Informations
▬Messages : 188
▬Inscription : 21/04/2013
▬Profession : Criminel sociopathe

Jack Silverstone Empty
MessageSujet: Jack Silverstone   Jack Silverstone EmptyMar 7 Mai - 13:23

❝ Jack Silverstone ❞
" La raison du plus fou est toujours la meilleure "
Raymond Devos

❝Nous n'avons pas eu l'honneur d'être présentés ❞



Ft. Heath Ledger © image ; Jack
Je me nomme Jack Silverstone (J pour les intimes), je suis d'origine Inconnue (c'est plus marrant comme ça) et ma situation financière est ... variable (selon mes jours de braquage) . Voilà 34 ans que je suis venu au monde et je suis -remercions le ciel pour sa bonté- un éternel célibataire.

Actuellement, vous aurez la chance et surtout le déplaisir, de me croiser à Yellowknife où je m'emploie à causer du tort au système en tant que sociopathe truand tueur braqueur et la liste est longue encore.

Enfin, concernant les Dragons sachez que je les considère tout bonnement comme mes semblables humains : ils sont utiles pour certains, pour les autres je veux bien les manger au diner !

❝ Et si je vous racontais une histoire ? ❞



▬ Avant Ava'Yorn ;
Les murs sont blancs, le sol est gris comme la vitre sans teint en face. Jack claque légèrement la langue, remonte les mains sur la table en fer et sourit à on ne sait qui loin derrière. Les menottes teintent à ses poignets, l'homme les ignore et son rictus s'agrandit à le voir entrer dans la pièce, seul. Ce pourrait être un huit clos, il n'en sera rien puisque des flics doivent certainement mater, se régaler de le savoir enfin là … enfermé comme un animal dangereux qu'on se glorifie d'avoir parqué.

« Bonsoir … Lieutenant. »
« Il est sept heures du matin. » Précise l'autre, un sourcil levé.
« Un petit détail. Tu devrais te détendre, tu as l'air … contrarié hm ? »

Les yeux clairs de l'homme en face le considèrent gravement, lacement aussi. Ils sont blessés, l'un comme l'autre. Le flic peine à croire que Silverstone puisse trouver la chose comique mais c'est ainsi, la douleur, la peur, la raison … des termes sans saveur qui échappent à ce criminel déstructuré. Il tire une chaise, s'y laisse tomber histoire de soulager ses jambes cotonneuses.

« Je dois faire mon rapport. Et faire le point sur ton casier. »
« Fais donc, mais ce n'est pas comme si j'allais t'aider. »
« Je me disais bien ... »
« Ha la la … si sérieux Lieutenant Duncan … souris la vie est belle ! »
« On a failli mourir tu te souviens ? »
« Oh à peine, on est là … et c'est … plutôt amusant comme situation. »
« On dira ça comme ça. »
« Allez, finalement je vais t'aider un peu. Que ça te fasse passer cette tête de mort là ! Que veux tu savoir ? »
« Combler les blancs dans ton passé, ce serait bien. »
« Haa ... »

La bouche rouge sourit, les yeux lancent des flammes. Le passé … Duncan soupire, se doute que la question restera sans réponse parce qu'il existe ces gens dans le monde pour lesquels seul le futur compte Alors quand il voit la tête du tueur en face s'incliner doucement sur le côté, le doigt posé sur ses lèvres, et qu'il entend son murmure ...

« Mais ça mon très cher Hunter … c'est un secret. »

Bizarre … il l'aurait quasiment parié.

[…]


La vie de Jack, on en sait rien. On ne trouve rien pour l'accrocher à un passé, aucune information valable et ses empreintes, son ADN ne mènent nul part. Tel un énorme point d'interrogation dans le système le criminel est comme un extra terrestre débarqué depuis quelques années seulement. On se doute qu'il est américain, mais il pourrait tout aussi bien venir d'ailleurs, il parle plusieurs langues et possède assez de culture pour laisser croire qu'il a vu le monde.

On suppose, c'est tout ce qu'on peut faire. Son âge, il l'a avoué et il semble coller à son physique donc on note trente quatre ans passés. Son nom, faux peut-être, certainement. Il n'existe aucun acte de naissance à cette identité. L'homme est un mystère, il entretient le mythe et on aura de cesse de creuser, lui n'avoue rien et a délivré tout juste de assez de précisions pour ne pas rester un parfait inconnu.

Son enfance, son adolescence, sa famille ; c'est un vide sans fond que rien ne comble. Jamais marié, on préfère le croire car on plaindrait trop une ex épouse qui serait bien loin du monde des vivants à l'heure qu'il est. Non, personne ne l'aurait supporté. Le lieutenant qui l'a arrêté a avancé que Jack avait certainement exercé dans le milieu de la médecine, trop habile une lame à la main pour être un simple autodidacte ; seule la pratique offre une maîtrise si incontestable. De toute évidence, il serait passé par un diplôme scientifique car ses engins explosifs sont trop complexes et trop aboutis pour qu'il ait seulement pioché des idées sur le net. De même, le policier songe que Silverstone était loin d'être à la traîne sur une question scolaire. Aussi tordu que ce soit il a une culture générale trop variée pour avoir été un simple cancre.

On s'interroge d'avantage sur son raisonnement, sur ses façons d'agir car d'un point de vue purement psychologique on ne peut pas venir au monde si écoeuré, si haineux et si profanateur sans avoir vécu un choc terrible. Quand on lui avance cette hypothèse, Jack sourit, semble se moquer et insulter les gens qui veulent savoir. Mais Duncan reste persuadé que la nature profonde de Jack était faite depuis son jeune âge. Qu'il était déjà très en marge, cruel et vindicatif avant même de savoir tenir un stylo.

On ne sait pas. Vraiment, et on se base sur les indices qu'il a laissé volontairement et on revient à ses premières apparitions ; les prémices de la chasse à l'homme la plus folle du vingt et unième siècle.
L'apparition de Jack à la une des journaux de Chicago se fait après qu'il ait dévalisé une banque, tuant chaque homme qu'il avait engagé pour cela au passage. Il ne fera aucune victime parmi les civils mais il repart seul, avec des millions dans les mains. Sa traque commence, on s'attend à ce qu'il veuille vider d'autres coffres. Au lieu de ça, il mène une existence décousue au rythme de meurtres, de destructions et de dégradations publiques. L'affaire Silverstone passe aux mains du FBI en moins de temps que pour d'autres mais c'est un cuisant échec pour leur bureau. L'homme leur file entre les mains à tout bout de champ, redouble d'ingéniosité pour les envoyer là où il n'est pas et quand une procureur fait une déclaration publique on ne peu plus dégradante à son encontre ; elle signe son arrêt de mort.

Jack la séquestrera trois jours et finira par la tuer, mettant en scène son cadavre en plein centre ville. La ville panique, on déploie des forces de police conséquente et il sait alors qu'il est temps de prendre l'air ailleurs. Profitant du camion d'un routier -qu'il tuera après quelques heures de route passée ensemble- Jack compte rejoindre la route de glace et s'exiler un temps au Nord du Canada histoire de calmer les rapaces qui veulent le voir arrêté. C'est là que le jeune lieutenant Hunter Duncan entre en scène. Il fera la peinture la plus cohérente de Jack Silverstone quand bien même il était conscient de se tromper sur de nombreux points et c'est avec acharnement qu'il remonte sa piste, des jours entiers pour finalement suivre seul, une piste qui semble impossible.

Mais leurs routes finissent belle et bien par se croiser. C'est une vraie course poursuite avec pour décor les paysage glacés de Yellowknife et ses aurores boréales. Le camion rend l'âme comme la voiture du policier mais pas question pour Duncan d'abandonner. Il lui donne la chasse, ils en viennent aux mains près d'un torrent qui aurait bien pu devenir leur dernière demeure. Un putain de coup du sort lorsque Jack chute, avalé par l'eau pétrifiante du courant aux températures hivernales ; et Hunter n'a pas réfléchit, il a suivit.
Ils se sont entraidés pour survivre, sans se comprendre eux même et ont sut sortir de là. Transis, à la limite de l'hypothermie et blessés sur la rive ils peinaient à croire que la vie coulait encore dans leurs veines et Silverstone est parti d'un fou rire. Ce flic ; il n'allait pas le lâcher de si tôt.
Le temps que les secours et les patrouilles arrivent, ils sont restés là, à parler, pour ne pas s'écrouler et aucun ne se souvient réellement de ce qui s'est dit. Les choses se sont achevées à la prison où Jack resta jusqu'à son procès qui le condamna à l'internement dans un asile de haute sécurité au Canada et ce, à perpétuité.

Et il l'aura fait venir plus d'une fois là bas son gentil lieutenant, pour le seul plaisir de sa compagnie, pour le connaître, au point d'en faire une obsession et de le considérer comme son ennemi intime, son égal. C'était devenu un jeu pour Silverstone, une galère pour Duncan mais il pliait, il venait toujours. Peter Klandis, psychiatre renommé, s'est prêté à l'exercice pour tenter de percer le tueur à jour et il avoue que c'est le plus lourd échec de sa carrière. L'homme n'est pas compréhensible ; il faut se rendre à l'évidence. On se croyait tranquille tant qu'il était prisonnier … mais personne n'avait prévu la suite.


▬ Après Ava'Yorn ;
Ce jour là, Jack Silverstone n'avait pas eu droit à sa promenade quotidienne dans l'asile. Mordre l'un des surveillants n'avait pas aidé sa cause de toute évidence. Il végétait, assis sur son lit, les yeux dans le vague et là … le sol trembla. Le bâtiment fut secoué comme d'un séisme de haute magnitude et Jack avait seulement pensé que ce serait marrant que tout s'écroule autour … Et alors qu'il ricanait dans ses dents, une créature préhistorique a surgit juste devant lui, éventrant le sol de sa cellule. Un dragon ; c'était destructeur, c'était dangereux … c'était comme une bombe énorme. Mais voilà que le dragon voulait le dévorer, et sa gueule béante s'arrêta au dessus de Jack à entendre ce dernier rire, se tordre de rire sur son matelas …


Il rit, comme le fou dangereux qu'il est et devant lui la créature ouvre grand ses yeux de feu. Elle recule, renâcle bruyamment et fait échapper de la fumée par ses narines. Ses ailes cognent dans les murs, le Dragon enrage et d'un mouvement il arrache le plâtre, se fait de l'espace sous l'oeil admiratif du criminel.

« Joli !  Tu peux casser celui là aussi ? J'aimerai prendre l'air. »
« ... »
« Ha … tu ne parles pas ? Mince, ça va pas aider à faire affaire. »

Il sourit, se lève et approche.
Mais quelle est cette foutue époque où les hommes ne les craignent pas ? Bon sang, c'était différent auparavant. Le Dragon semble faire la grimace, et bientôt les notes roulent dans sa gorge, les mots lui reviennent.

« En quel an sommes nous ? »
« Quel … an ? Oh ça ; année 2013 … après Jesus christ je précise. »
« Par l'enfer ; ça a bizarrement changé. »

La créature fait claquer sa queue avec la vitesse d'un fouet, éclate le mur donnant sur l'extérieur et la neige étendue dehors lui arrache un reniflement méprisant. L'humain se pose à ses côtés, un étrange sourire à sa bouche bariolée de couleurs.

« C'était quand ... la dernière fois que tu as vu le monde ? »
« Loin ; les guerres Romaines. »
« Effectivement.C'est très loin tout ça. » Jack rit, s'étire avec nonchalance.
« C'est quoi ce trou ? »
« Un asile ... »
« Un quoi ? »
« L'endroit où on t'enferme quand on dit que … ta façon de penser dérange les bonnes moeurs. »
« On emprisonnait pas pour ça ; avant. Ces personnes là prenaient le pouvoir … »
« Alors, j'ai dû me tromper d'époque ! »

Il rit, et le Dragon suit, sans comprendre pourquoi. Cet homme est bien étrange mais il est vraiment particulier. La créature remue, détend sa carcasse ankylosée et sort de ce bocal définitivement trop petit à son goût.

« On dirait que je ne suis pas le seul dragon de sortie … » Il a l'air de sourire, et c'est sadique à souhait.
« Envie de mettre le feu partout hein ? »
« Tu as compris ça, humain ? »
« Les gens tordus se reconnaissent entre eux, Dragon. »
« Je vois. Cette époque est peut-être plus amusante qu'elle en a l'air finalement. »
« Oh … tu n'as pas idée. » Jack sort à son tour, entend les sirènes d'alarmes hurler. « Hm ! Ça te dit, d'aller voir ailleurs ? »
« Plutôt oui. C'est quoi la ville la plus proche ? »
« Yellowknife. »
« Connais pas ; montre moi un peu. »
« Avec plaisir ! »

Un mur, deux, ils sont sortis sans qu'on puisse rien y faire. Les balles fusantes n'ont fait que provoquer leur rire, et Jack Silvertsone était désormais libre, en bonne compagnie selon lui, en bien mauvaise pour les autres. Le dragon a ouvert ses ailes, a invité l'humain à prendre place sur son dos et n'a pas été si surpris de constater qu'il n'hésitait pas.

« Quel est ton nom l'humain ? »
« Jack, J pour les amis, appelle moi donc J. Et toi ? » Il sourit, se cale au mieux sur cette étrange monture.
« L'histoire m'en a donné beaucoup ; mais je n'y tiens pas. Nomme moi, en souvenir de notre rencontre. »
« Gasoline ... »
« Qu'est-ce que c'est que ça ? »

L'humain rit, allume une cigarette et garde son briquet ouvert ; enfin il le jette plus loin, l'objet atterrit directement dans une flaque d'essence échappée d'une voiture que le Dragon a fracassé un peu plus tôt.L'essence flambe, la carcasse explose dans la minute suivante.

« C'est ça mon vieux, the Gasoline ! »
« Hé hé … tu me plais bien toi ; J. »

Ailes grandes ouvertes, deux battements et le sol s'éloigne. En bas on reste médusé, on ne sait plus quoi penser. Un homme se précipite sur le téléphone, réclame Duncan à grands cris.

« Silverstone s'est échappé ! Et pas seul ! »

Et ça ne faisait que commencer ... 


[...]

La cavale commence et elle se fait à coup d'explosions, de morts, de crimes peu -et surtout pas- scrupuleux. Jack et Gasoline sèment le trouble et si officiellement c'est une « pimbêche blonde montée sur talons aiguilles » -dixit Jack- qui s'affiche comme la première personne à tenir un dragon, Jack est le premier à faire corps avec. Ils sont d'avis similaires, mauvais par nature et s'entendent trop bien pour ne pas être fourrés ensemble. On dira qu'ils se servent l'un de l'autre et c'est bien la vérité, demain l'un peu mourir l'autre n'ira pas le pleurer mais ils sont devenus complices dans le vice.

Gasoline est un Dracosire et le premier d'entre tous à ne pas montrer l'exemple après le passage de la loi Ava'Yorn. S'il s'en préoccupe ? Pensez donc … il n'aime pas les autres dragons et se fout bien qu'ils veuillent le passer au grill parce qu'il dérange. Il fait tache, il ne devrait pas faire le mal mais trop égoïste, il ne compte pas changer pour plaire à d'autres ; comme Jack.
Si Jack est traqué par la police, Gasoline l'est par les Dragons les plus avides de justice et ce n'est pas lui qui dira non à un combat quitte à réduire des bâtiments en morceaux. S'il ne dévore pas les humains, c'est seulement parce qu'il est plus drôle de les tyranniser et que Jack s'occupe très bien d'eux. En revanche, quand il s'agit de s'opposer aux dragons il est le premier à montrer les dents.

Yellowknife tremble à chacune de leur apparition et c'est franchement le pied !
Quant à savoir si cela durera … seul l'avenir répondra à cette question.




▬ Et en détails ça dit quoi ?
Psychotique, schizophrène, autodestructeur, sadique, fou dangereux, psychopathe, sociopathe … quelques termes qu'on retrouve dans le casier judiciaire de Jack Silverstone et qui sont pourtant insuffisants à le décrire. Jack est un homme complexe, autant que les bombes qu'il fabrique et si vous pensez avoir cerné le personnage, regardez y à deux fois ; vous ne savez rien.

« Je ne suis pas un fou, et pas un monstre … j'ai seulement une longueur d'avance. »

De son point de vue, Jack est un homme ordinaire qui a seulement un oeil différent sur le monde qui l'entoure. On a beau vouloir le briser c'est simplement impossible. Jack est fracassé depuis trop longtemps, il a abandonné toute retenue, a jeté l'honneur et la bonne conduite aux orties, a marché sur le bien et embrassé le mal qui lui reste désormais chevillé au corps. Loin d'être stupide c'est un homme cultivé mais qui ne prend pas la peine de s'en servir à bon escient et qui, plus encore, en fait trop rarement profiter ses interlocuteurs pour des raisons louables. Il vous récite le « je vous salue marie », joue le « requiem » à merveille mais ce n'est pas pour ravir vos oreilles ; c'est seulement pour précéder votre chute vers la tombe.

Sociopathe, c'est un fait et ça il ne nie pas mais vous précise que dans chaque pays, on retrouve un certain pourcentage de personnes de la même espèce. Il a seulement passé un cap, a oublié le premier amendement et le « tu ne tueras point » a fini rayé de sa tête comme l'idée de tendre l'autre joue à la main perfide du destin. Il construit sa vie, n'a qu'une seule ligne de conduite et elle se résume au « je veux je prend ; je veux je fais » oui Jack est obstiné, beaucoup trop et les obstacles ne sont rien dans ses yeux. Au pire des contretemps qu'il balaie d'un revers de main comme on débarrasse une table en foutant tout ce qui la recouvre par terre.

« Mieux vaut être mal accompagné que seul, au mieux celui qui te dérange devient un super anti-stress ! »

Sadique et méchant ; on le note en majuscule dans son cas. Lui rit des souffrances qu'il inflige, sourit quand les autres pleurent mais n'y voyez rien de personnel, c'est pour tout le monde pareil. Jack est un virus, séduisant et fascinant dans sa définition d'homme sans barrières. Il ne se refuse rien, et à son sens ceux qui le critiquent le jalousent, tout simplement parce qu'ils n'osent pas faire pareil. Le fréquenter c'est s'attendre à ce qu'il vous tue un jour et se trouver dans sa liste -très restreinte- de têtes appréciables est un véritable luxe.

Si vous devez choisir, préférez qu'il vous embête, qu'il vous taquine car c'est le moindre mal qu'il puisse vous faire. Se moquer, vous prendre au deuxième degrés et tourner ce qu l'entoure en dérision ; c'est si peu de choses quand on sait ce dont-il est capable. Il a tué, tellement qu'il ne les compte plus et qu'il ne se souvient plus de tous. Il s'en moque, les gens lui sont fades et ceux qu'il garde en mémoire sont ceux qui se sont avérés utiles à un moment ou un autre. Il n'aime pas les gens, les méprise pour leur nature humaine et trouver grâce à ses yeux relève de l'exploit.

« Un plan ? Franchement, j'ai l'air d'en avoir un ? »

Oui et non, il est contradictoire. Il ment, il abuse, c'est un foutu traître et un manipulateur chevronné. Son existence n'est pas préparée, ses coups tordus le sont en revanche et plus ça tourne mal plus il rit. Jack est un type dépourvu de remords ou de honte qui peut décider dans la même minute de vous embrasser ou vous arracher les deux mains. Extrême ? Doux euphémisme ; il est imprévisible, totalement. Le suivre c'est danser la gigue sur un fil et si vous voulez tenter, veillez à ne pas avoir le vertige.

De même, pourquoi ce besoin de plonger une ville entière dans le chaos ? D'où peut venir cette envie sordide de détruire ce qui l'entoure. Ne sait-il donc pas vivre simplement ? En paix comme les autres ? La réponse est non. Jack ne sait plus, il a oublié cette époque. Le temps où il portait un autre titre que celui du tueur, il a effacé le tableau, dégoûté de sa propre espèce. Et à rependre la poudre il recouvre « autrefois », met en lumière un futur au goût de fer … préparant une marrée plus noire que les spectres qui grouillent dans sa tête.

« L'amour ? C'est comme une cuite ; ça te déglingue les méninges et ça dure pas long. »

Aimer, s'émouvoir, apprécier ; c'est vague, très vague pour Jack. Il n'y pense pas, vous rira tout bonnement au nez et n'attendez pas de tendresse de sa part ; car s'il vous en donne au détour d'une caresse, c'est pour mieux vous arracher la peau au passage. Vous ne l'entendrez pas se perdre dans un romantisme pur et simple, dans une envie de chevalerie qui pourrait le faire sauver une personne en détresse parce qu'il ne sait pas le faire, c'est étranger à ses manies et ses habitudes. Comme hors norme et sorti d'un bouquin tout juste bon pour passer le temps dans une salle d'attente.

« Tu devrais rire un peu tu sais, c'est le plus vieux remède du monde ! »

Lui le fait, il rit comme il respire, sourit en permanence et en avoir un gravé sur les joues ne l'aide pas à sembler malheureux. Jack est homme de joie noire, il manie l'humour et le sien tranche comme une lame de rasoir. Demandez lui s'il a déjà pleuré, il sourira, répondra que si c'est le cas il ne se souvient pas et passera à autre chose. Qu'il vous tue ou prenne un café en votre compagnie il semble heureux, s'amuse de vous, avec vous … puis finalement sans vous. Ses hilarités gênent, trop longues, trop sournoises. Il vous pétrifie car même la plus parfaite horreur lui arrachera un élan de joie. Et on peut bien tenter, on a voulu … le rire demeure quand bien même Jack est à moitié mort.

« Moi moi et moi. Quoi toi ? Bah … tu es une quantité négligeable ! Voyons ... »

S'il ne pense qu'à lui ? Oh oui ; dix fois oui ! Jack vous écrasera pour n'importe quelle raison, il vous estime moins qu'un objet, n'a d'attache pour rien et si c'est le cas elle est bancale. Égoïste par excellence, l'homme est à fuir si on veut survivre et dans votre intérêt on vous dira de ne pas lui tenir trop tête. Sa patience est aussi limitée que ses manches recèlent des armes et croyez bien qu'arrivé à ce niveau, ce n'est plus une araignée qui lui grignote le cerveau.

Comme un enfant, Jack est centré sur lui même et s'il n'attend pas de reconnaissance dans ce monde ennuyeux, il ne supporte pas qu'on l'ignore. Qu'on le haïsse, c'est mieux même mais lui tourner le dos, c'est récolter la certitude d'y sentir en moins de deux la lame glacée d'un couteau. Jack est théâtral, maître d'une foire rouillée et décadente, anarchiste dans l'âme et provocateur en puissance. Il est l'élément perturbateur, jamais le perturbé et si par malchance vous lui arrachez une expression autre que le plaisir ; décomptez, courez, mais dés lors vos chances de survivre auront radicalement chuté.

Car oui la colère, il connaît, la violence avec et aussi déguisée qu'elle soit sous le fard blanc et rouge de son maquillage Jack ne prendra pas de gants pour vous mettre en pièces aussi bien physiquement que mentalement. Il est fou, il est complètement dérangé pour le système et on pensait en avoir terminé avec lui après l'avoir bouclé. Malheureusement, cette tentative n'a fait que le pousser d'avantage vers le gouffre et s'il lui restait un minimum de conscience -puisqu'il cherchait encore à fuir pour vivre libre- il s'en fout désormais royalement.

Mais alors ? Que reste-t-il à sauver chez Jack ? Où est l'homme ou au moins ce qu'il en reste ? Nul ne le sait et ce n'est pas lui qui le dira. Parler de lui le fatigue, et il ment trop pour se faire une idée concrète. On se pose la question néanmoins ; car il existe une personne sur cette terre qui le pousse à se surpasser et on ose espérer qu'un jour béni ou maudit … cette personne aura l'ascendant sur lui.


❝ Mon dragon dites vous ? Et bien ... ❞

Jack Silverstone Icon_d10
► Gasoline ▬ Dragon de fer ▬ Dracosire ▬ Mâle
Ce dragon est arrivé de nul part mais pas n'importe où. Il a tout bonnement surgit du sol en plein milieu de l'asile où Jack était enfermé. Il a bien songé à dévorer l'humain qui se tenait devant lui mais quand ce même humain a explosé de rire, le dragon s'est ravisé, outré de ce manque total de peur. Cependant, Jack n'a pas traîné à plaisanter, à se dévoiler si bien que la créature a rapidement comprit qu'elle n'avait pas à faire à un idiot. Ils sont repartis ensemble après avoir explosé un mur d'enceinte et depuis, ils sèment le désordre sur Yellowknife. Baptisé Gasoline, G' pour ses proches le dragon se plait avec Jack et savoure l'illégalité de leur condition comme aucun autre. Aider à des plans machiavéliques lui plait terriblement et il n'est pas le dernier quand il s'agit de voler les autres. S'ils font la paire ? Oh, un peu trop sans doute ...


❝ Et l'acteur, l'actrice dans tout ça ? ❞

► Il/elle a un pseudo ? Jack, Jason, c'est très variable ~
► Il/elle a combien d'hivers ? 25 très cher
► Il/elle a connu le forum comment ? Très bonne question !
► Il/elle a un petit avis sur AY ? Hé hé hé hé ♥
► Il/elle a quelque chose à ajouter ? Why so serious ?

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Jack Silverstone

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